La plupart des acteurs actuels de l'Internet ont découvert cette technique alors qu'ils pratiquaient déjà leur activité professionnelle. La maîtrise de ce puissant moyen de communication permet à chacun de valoriser sa propre action et ouvre les portes à la connaissance ou au commerce universels. Les sites, boîtes aux lettres, forums ou autres lieux d'échanges se développent à une vitesse presque égalée par les mises à jour des différents programmes de base permettant leur mise à profit. Nous sommes toutes et tous professionnels de l'informatique ou non plus ou moins autodidactes dans ce domaine qui n'a pas fini de grandir. Les concepteurs de l'Internet sont les premiers à s'émerveiller de la mondialisation de leur invention, tout en souhaitant lui conserver les objectifs constructifs qui ont prévalu à son fondement.
Ainsi, ce sont les fondateurs de l'Internet eux-mêmes parmi lesquels Vinton Cerf, actuel président dont le soutien nous est acquis qui ont créé l'Internet Society en 1992, afin de disposer d'un organisme de concertation globale pour l'information et l'éducation relatives à l'Internet. Leur volonté était également de faciliter et de coordonner toutes les initiatives s'y rapportant de par le monde, assurant l'écho et le progrès global de cette dynamique au travers de sa conférence annuelle (INET), de ses publications et autres événements sponsorisés. L'Isoc s'affirme donc comme étant le moyen le plus efficace pour entrevoir le futur de l'Internet et de s'y préparer.
Il nous appartient de construire et de rendre efficace l'Internet pour les générations futures. L'Isoc, pour concrétiser cet objectif général sur le plan mondial, s'est structuré en chapitres, chapitres reliant les pages Internet sur une entité géographique, mais aussi chapitres permettant une recherche et une mise en commun des acquis à des personnes ou sociétés qui travaillent vers des objectifs communs. Les chapitres de l'Isoc sont reconnus sur les cinq continents, 39 officiellement constitués et 43 en formation (http://www.isoc.org).
L'une des raisons qui peuvent conduire à construire un nouveau chapitre est, selon l'Isoc, de croire passionnément que l'Internet représente un challenge et une réelle opportunité pour la Wallonie. Un chapitre doit réunir des partenaires représentatifs de tous les domaines composant la société concernée, dans un cadre pluraliste et interdisciplinaire. Le chapitre représente alors l'avis de l'Isoc dans le pays concerné, le point central des projets de développement de l'Internet, l'interlocuteur représentatif pour l'industrie de l'Internet, une structure neutre de prise de conscience pour l'éducation, et est reconnu comme interlocuteur autorisé sur le plan de l'Internet mondial.
Pour être reconnu par l'Isoc, le chapitre en formation doit être composé d'au moins 25 membres de l'Isoc en ordre de cotisation (cette cotisation est de 35$ pour un membre individuel et peut être versée en ligne). Le chapitre doit se constituer en société légalement reconnue par l'Etat concerné (asbl pour le chapitre Wallonie).
Les objectifs de nos travaux s'inscriront dans le long terme afin de préparer la génération des futurs citoyens aux nouveaux développements qui se construisent par l'Internet, tant dans les techniques que dans leurs exploitations. Les sujets étudiés et les réalisations pratiques (congrès, relations internationales, mémorandum, etc.) seront envisagés en recherche de consensus avec les partenaires wallons en tentant de mettre à profit les acquis de chacun pour les conduire plus avant.
Le 24 novembre 1998, à la RTBF, l'administrateur délégué de l'Union wallonne des Entreprises confirmait que l'efficacité et la qualité de travail existent en Wallonie, mais qu'il faut renforcer le climat favorable à l'investissement, oser prendre les risques qui mobiliseront afin de mettre en uvre un projet de société pour le développement de notre région. L'aspect de la formation - accessible au plus grand nombre - est ainsi particulièrement mis en exergue. Le chapitre Wallonie de l'Isoc, en rassemblant les compétences, peut entamer leur évaluation, établir un dialogue ouvert et présenter ses recommandations aux décideurs de tous niveaux, pour bâtir ensemble cette passerelle vers le XXIème siècle.
Marie-Anne Delahaut
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Page mise à jour le mardi 03 avril 2001 |